dimanche 29 juillet 2012

Vacaciones de inv...verano!

Vacances d'hiver ou d'été? Il y a des jours où je ne sais pas! Vacances en tout cas! Je n'ai encore pas vu grand chose à Buenos Aires, mais mon chemin de début de 3A croise une fois de plus celui d'un fin de 3A, Eliott, qui souhaite aller à La Plata, ville située à une heure de BA et capitale de la Province de Buenos Aires. L'occasion de souffler un peu et de s'éloigner de la fatigante capitale argentine ! La Plata, c'est pas mal, la place est très jolie... 


Et Buenos Aires, c'est encore mieux. Cette ville est si animée que ça en devient presque étourdissant! L'hiver argentin, tout un concept... Allongés dans les parcs, en plein footing ou promenade en rollers, les Argentins s'éclatent... L'été français, quoi. Et c'est toujours surprenant à voir! Je me demande comment ce sera en Novembre! 

Une messe en plein air Plaza Italia, en face du salon d'agriculture, près de la locomotive pour enfants et derrière le camion Nivea (dans lequel on a testé nos talents musicaux pour une pub). Normal quoi...





INFLACION

Le 23 Juillet dernier, la Nacion (oui c'est bon, je m'y suis mise... poco a poco) titrait: Subas en mas de 100 productos. Je me dis tout de suite: je dois m'être trompée de numéro, celui que j'ai doit dater d'il y a quelques mois, avant que les prix n'atteignent le sommet qu'on connait aujourd'hui... 
Mais non, après vérification, c'est bien le 23 Juillet 2012. Comment est-il possible que les prix augmentent encore plus? Aujourd'hui, je vis à Buenos Aires exactement comme je vivais à Strasbourg: même loyer (j'ai des goûts de luxe, mais bon il faut pas exagérer) et même budget nourriture. Pour un étudiant international, il faut se faire à l'idée, et puis ça va. Mais comment font les Argentins? Une question qui reste sans réponse. 

Tract distribué dans la rue


A ce sujet, je dois avouer que la pauvreté est vraiment plus frappante ici qu'ailleurs. Il me semble que certaines personnes qui sont à la rue soient vraiment "des citoyens lambda", si je puis dire, des personnes qui sont certainement allées à l'école mais qui n'ont pas tenu dans un contexte économique difficile. Les marques de cette pauvreté sont également plus fortes, parfois choquantes, comme l'autre jour où tout au long de mon trajet dans Palermo (l'un des meilleurs quartiers de la ville), un sans-abris vêtu d'un pantalon fait de sacs poubelles courait de poubelle en poubelle. Un homme l'aborde pour lui donner un billet. Il l'insulte. Hijo de Puta. Vivre ici pendant un an va m'en faire voir trop, beaucoup trop !

lundi 23 juillet 2012

23 de JULIO

Une petite considération qui mérite (plus-que-mérite) d'être soulevée et que chaque journée passée ici confirme: les Argentins sont magnifiques. 
Il se passe des choses incroyables qui n'arriveraient jamais en France: 5 chicos guapos en même temps dans un seul et même bus. Ou encore tout à l'heure au Starbucks (oui, j'ai cédé à la tentation d'un moccha pour 3.5 euros): sur une superficie d'exactement 1 mètre carré et sur 3 gars présents: 3 gars magnifiques (celui de la caisse, celui qui commande, et celui qui attend à côté). 
C'EST QUOI CE PAYS????? Ahahahaha !

VER


Une ville aux mille visages. 300 jours ne seront pas de trop pour les découvrir. 



Pour commencer: 2 jours, un hippie de chilien, une française un peu arabe et pas trop argentine et une amie de collège croisée par hasard à la Boca !

Cliquez sur les photos pour les agrandir...

                                         
PUERTO MADERO - PUENTE DE LA MUJER





vendredi 20 juillet 2012

El Argentino

Une semaine déjà que je suis là. Pas de quoi faire une thèse sur l'Argentin, l'Argentine. Mais de quoi être frappée par certaines choses! 
C'est simple, 9 fois sur 10, en demandant mon chemin ou en posant une question, je me suis dit en une fraction de seconde "Cet homme/cette femme, a l'air bizarre, ne me regarde même pas quand je lui pose ma question. Ce chauffeur de bus n'a pas lâché un sourire quand je suis montée où pendant que j'essayais de formuler ma question... Dans une seconde, je vais me prendre un vent". 
10 minutes plus tard...
- Le chauffeur de bus me pose plein de questions sur mon voyage ici, s'arrête à des arrêts inexistants pour que je puisse descendre où je veux, me fait descendre sans payer. Mais non, il n'a toujours pas lâché un sourire. 
- Le chauffeur de taxi me donne des conseils pour avoir un bon accent argentin.
- La femme à qui j'ai demandé mon chemin m'accompagne et me donne des conseils pour vivre bien dans BsAs (en mode mama libanaise).
Mon carnet rouge, qui m'a accompagnée toute la semaine, est plein de numéros de téléphones de gens que je ne connais pas, et dont je ne me souviens même plus tellement ils ont été nombreux.


Et pourtant depuis une semaine, non, les gens n'ont pas l'air super sympa au premier abord, non ils n'ont pas laché un sourire Colgate la première seconde quand je les ai arrêtés dans la rue, non ils ne m'ont même pas dit bonjour quand je suis montée dans le bus. Et donc, qu'est ce que ça fait? En France, le chauffeur l'aurait lâché, le sourire, mais sans avoir payé je ne serais pas allée bien loin.
Pour les remercier, un seul "Gracias" suffit, pas besoin d'insister. 
Parfois, dire "gracias" est même... interdit. Eh oui, le maté, rite social essentiel, se transmet dans sa calebasse de personne en personne en silence. Simplicité. 

DON'T CRY FOR ME ARGENTINA THE TRUTH IS I NEVER LEFT YOU . PERON, PERON, PERON !



LAS HERAS 4025

LAS HERAS 4025. Installée.

mercredi 18 juillet 2012

LLEGAR

Mon arrivée à BsAs (ou plutôt mon départ d'Orly, car oui, la 3A commence exact où on dit au revoir à sa mère) se résume en une phrase: survivre dans un monde hostile. Les premiers jours de la 3A, c'est Koh-Lanta... Mais je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur cette phase, car en réalité deux jours ont suffi à ce que je sois conquise par cette ville énorme (au sens propre), contrastée, mouvementée et où il est impossible de s'ennuyer (parfait, c'est exactement ce que je cherchais!). 


Av. de Mayo
Las Heras
Commence alors la phase 2, plus intéressante: le Caméléon. En quoi cela consiste-t-il? Eh bien c'est le moment du voyage qui devient cool, celui où tu commences à essayer de te fondre dans la population locale.
Je troque alors...
- Le tall Cappuccino du Starbucks par des empañadas à emporter
- Le resto japonais contre de la viande de bœuf (vais-je tenir plus de 3 jours?)
- Le "me llamo Rita" par un sympathique "me chamo Rita"
- La tequila sunrise en soirée par du Fernet Coca

Je ne parle plus en mètres mais en cuadras ("paté de maisons"... tout un concept)... Et puis oui, je l'avoue, aujourd'hui j'ai pris un taxi pour traverser 5 pâtés de maisons parce que j'étais fatiguée (pour ma défense, les pâtés de maisons sont vraiment grands dans cette ville).
Vivement le jour où j'aurai le courage de lire "La Nacion", comme la moitié des gens qui m'entourent dans ce café!

En attendant, je cours visiter mon septième appart', car un caméléon qui dort en auberge de jeunesse, c'est pas très crédible...